Après l’achat, il a fallu remonter le Pinzgaueur. La vadrouille amusante s’est transformée en voyage épique : double crevaisons, déchirure d’un pneu, fuite d’essence et grosse fuite d’huile au programme !

Quelques jours après son arrivée, tentative de démarrage, et échec. Son tour de France l’a épuisé, il refuse de démarrer ! (et je n’entendrai le doux bruit de son moteur que quelques mois plus tard, après avoir refait les carburateurs et le circuit d’essence). Une chance qu’il soit arrivé jusqu’ici !

Le véhicule est bien sympa, l’extérieur est joli, mais quand je lève le capot, je découvre la réalité : les anciens propriétaires n’étaient pas du tout mécanicien. C’est un moteur très sale, qui fuit largement, et qui me donne l’impression de ne jamais avoir été entretenu.

Le support de la pompe a essence est cassé, le moteur fuit de l’huile comme un tuyau d’arrosage. Les caches culbuteurs sont fuyards. Les carburateurs sont encrassés et de nombreuses pièces en caoutchoucs sont fissurées (dont le joint de prise d’air après le filtre air, pas super pour les carbus).

Les anciens propriétaires pensaient que c’était normal que le moteur fuit. « On nous a dit que c’était normal » Bref… ! (et bien non, ce n’est pas normal !)

Le réseau électrique a largement été bricolé, me faisant craindre un mauvais court circuit en 24V (eh oui le Pinz est en 24V). Heureusement, il y a un coupe batterie !

Première étape, je commence par nettoyer la pompe à essence, je veux arriver à le démarrer ce pinzgaueur !!