Malgré un nettoyage complet de la pompe à essence, le Pinzgaueur ne veut pas démarrer.
Comme je sais que le réservoir fuit, je dois le démonter pour trouver le problème.
Sur ce modèle, plusieurs réservoirs cohabitent. A droite, un réservoir double est constitué d’un réservoir principal de 75 litres et d’une extension de 50 litres. Ce système, créé par Puch, permet d’augmenter facilement l’autonomie de son Pinzgauer au besoin. Coup de chance, le système est déjà installé chez moi :)
Coté gauche, un ancien propriétaire a remplacé le support à batteries (qui est maintenant à l’arrière) par un réservoir « grand raid » d’environ 80 litres. Le seul problème c’est qu’il est branché en direct sur le réservoir principal. En cas de problème, c’est pas loin de 200 litres d’essences qui peuvent fuir. Comme à l’armée, je souhaite mettre en place un système de double réservoir totalement indépendant, avec une vanne 3 voies pour choisir celui à utiliser.
Enfin, à l’arrière un petit jerrican de 10 litres a été transformé en réservoir de gazole pour le chauffage stationnaire. Il sera à revoir, car placé trop en hauteur, et sans indication de niveau. Pire, il faut débrancher les durites pour le remplir. Bref, ca fonctionne, mais c’est pas pratique !
Je tombe le réservoir principal, et comprend immédiatement les problèmes de démarrage et la fuite. La durite qui sort du réservoir était trop coudée. Avec les années, elle a craquelé et fuit aimablement (et en aspirant de l’air…). Je commence à me dire que le nettoyage des carburateurs ne sera pas un luxe ^^ !
Au démontage, je vois que le réservoir d’extension a été ajouté après. Il n’est pas de la même couleur (un bleu métallisé aussi criard que le bleu des plaques d’immatriculation). Je ne savais pas que le tunning Pinzgauer existait ;)
Après, je nettoies les cuves à l’eau, puis séchage au soleil.
Les joints (probablement d’origine) sont cuits. Ils sont encore en papier caoutchouté (voir en liège). Ils doivent avoir 30 ans ! Heureusement, la bride de fixation est ultra universelle (standard international 5 trous), vous pouvez le remplacer par n’importe quel joint en caoutchouc.
Les durites sont dans le même état. Caoutchouc bien cuit, avec les anciennes durites tressées que l’on trouvait autrefois. A ce propos, même si ca fait joli, je trouve les tresses inutiles sur les durites. Quand le caoutchouc fatigue avec les années, la tresse masque le problème et donne l’impression que tout va bien. Bref, je préfère de la durite renforcée (1 mm plus épais en diamètre) que de la tressée…
L’ensemble du réservoir a été peint (plus ou moins directement) plusieurs fois. Entre les deux réservoirs, je trouve même un point de rouille. Hop, nettoyage, puis primaire et peinture.
Test et démontage de la jauge d’essence (jauge VDO, 10 à 180 ohms).
Puis remontage de l’ensemble, et mise en peinture rapide.
Enfin, voici le remontage sur le Pinzgauer.
Pour faire le plein facilement, j’utilise un outil formidable : la branlette ! Non, ce n’est pas l’activité sexuelle, mais bien un système astucieux. Un simple tuyau muni d’un clapet anti-retour, qui utilise l’effet de siphon. Vous placez la source plus haut, vous plongez le tuyau avec son clapet, faite quelques va et vient, puis le liquide se met à couler tout seul. Invention formidable non ?
https://www.youtube.com/watch?v=6K-7Tj-uedA
Le réservoir auxilliaire « Grand Raid » a été bricolé : plongeur et jauge d’essence scié. Avant de le remonter, je vais l’équipe d’une nouvelle jauge (type VDO pour bateau, de 0 à 90 ohms). Pour plus de précision, je prends une jauge axiale (un flotteur sur un axe, plutôt qu’un bras). Prochaine étape à faire : mise en place et remontage du réservoir. Mais ce n’est pas urgent, car j’ai déjà le réservoir principal. Ca attendra !! :)
Suite : nettoyage des carburateurs.
génial tu a le deuxième réservoir …. kit d’origine steyr !!!
cdlt
LPr
Oui :) Et quel plaisir ! C’est très bien pensé comme système tout de même :)